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Des scientifiques ont découvert plus de 100 000 pièces de monnaie anciennes sur un site de fouilles au Japon

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Dans la région de Kanto, située au centre du Japon, des archéologues urbains ont fait une découverte exceptionnelle : un trésor comprenant 100 000 pièces de monnaie anciennes, dont certaines datent de plus de 2 000 ans.

Amassées en une structure ressemblant à du bois de corde dans le district de Sojamachi, sous un site prévu pour la construction d’une usine, ces pièces incluent des exemplaires frappés en Chine, certains remontant à la dynastie des Han occidentaux (220 av. J.-C. – 9 ap. J.-C.).

D’après le journal japonais Asahi Shimbun, 334 pièces ont été examinées jusqu’à présent. Parmi elles, 44 types ont été identifiés, couvrant une période allant de l’époque de l’empereur Wendi (175 av. J.-C.) des Han occidentaux jusqu’à des types aussi récents que la période Kamakura (1185-1333).

Bien que le journal n’ait pas spécifié les matériaux exacts, la condition de la menthe et la méthode d’enterrement suggèrent probablement que toutes les pièces sont en cuivre ou en bronze.

Innovantes, les pièces de monnaie en bronze et en cuivre, introduites par les Chinois, étaient frappées avec un trou au milieu. Cette conception, en plus d’économiser des matériaux, permettait un transport, un stockage et un comptage pratiques.

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Pièce de monnaie de type banliangémise durant le règne de Wendi (179-157 av. J.-C.).

Les pièces pouvaient être enfilées le long d’une corde fabriquée en paille ou en roseaux, facilitant leur transport comme un porte-clés.

C’est dans cet état que les pièces ont été découvertes, soigneusement empilées et enterrées, peut-être de manière précipitée selon Asahi Shimbun. Le rapport suggère qu’elles ont été retrouvées sur des propriétés appartenant à des membres fortunés de la société japonaise médiévale de Maebashi.

Chaque ensemble comprenait environ 100 pièces, et au total, 1 060 ensembles ont été excavés. Des indices, tels que des traces de natte de paille, suggèrent qu’ils ont été regroupés avant d’être enterrés. La pièce la plus ancienne identifiée est une ban liang chinoise, un terme pouvant signifier « demi-paire » ou « moitié brillant », issue de la première série de pièces frappées dans une Chine unifiée.

Dans la région, d’autres artefacts ont été mis au jour, alimentant la croyance selon laquelle il s’agit peut-être du centre du pouvoir d’une province autrefois existante, nommée Kozuke, pendant la période Kofun.

Publié par Laurent tourelle

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