Laurent tourelle
Un chasseur a perdu la vie après avoir abattu un éléphant. L’impact négatif de l’humanité sur la faune sauvage est indéniable, qu’il s’agisse de comportements comme les jeter dans des volcans ou de les nourrir de manière inappropriée. Dans certains cas, les animaux sauvages décident de riposter contre ces interférences humaines. Theunis Botha, un chasseur de gros gibier, en a fait l’amère expérience.
Alors qu’il traversait le village zimbabwéen de Gwai avec ses collègues, ils ont croisé par hasard un troupeau d’éléphants reproducteurs. Les éléphants, se sentant menacés, ont chargé le groupe, et Botha a tiré quelques coups de feu en réponse. Cependant, l’un des éléphants a tendu une embuscade à Botha sur le côté et l’a soulevé dans les airs avec sa trompe.
Un autre chasseur a tenté de sauver Botha en tirant sur l’éléphant, espérant qu’il le laisserait tomber et s’enfuirait. Malheureusement, le coup de feu a été fatal, et lorsque l’éléphant s’est effondré, Botha a été écrasé à mort sous son poids.
La chasse au gros gibier suscite une vive controverse pour plusieurs raisons évidentes.
Bien que certains défendent une gestion soigneuse de la chasse, arguant qu’elle peut avoir des avantages écologiques, la réalité est que la plupart des chasses contribuent à la disparition d’espèces extrêmement vulnérables, ce qui est indéniablement une pratique terrible. Bien sûr, le braconnage est encore plus préjudiciable, et la destruction de l’habitat exerce également un impact néfaste. Cependant, la chasse légale ne fait qu’aggraver la situation.
Fondamentalement, le combat est inégal : ces animaux majestueux ne s’attendent pas à être pris au dépourvu par les humains, et quand cela se produit, ils font face à des adversaires armés de fusils à longue portée, de véhicules, voire d’hélicoptères. Il n’y a rien de noble à tuer un animal inoffensif pour le sport, surtout lorsque les chances sont si déséquilibrées en sa défaveur.
Ce décès souligne au contraire que la faune ne doit pas être sous-estimée.
Si des individus tentent de les chasser, ils résisteront – et parfois, ils remporteront la victoire, même dans la mort, semble-t-il.
Originaire d’Afrique du Sud, Botha était un chasseur de renom dans la région et se rendait souvent aux États-Unis pour inciter les Américains fortunés à se joindre à ce sport. On le voyait souvent chasser avec ses chiens.
Sa disparition n’est malheureusement pas la première mort liée à la chasse. L’un de ses amis, Scott van Zyl, était à la recherche de trophées de gros gibier au Zimbabwe en avril lorsqu’il a été attaqué et dévoré par des crocodiles sur les rives du fleuve Limpopo.
[Sources : News24 ]
