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Le film « Ladyhawk » révèle comment la tristesse agit chez les êtres humains

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Le film « Ladyhawke, la femme de la nuit » révèle comment la tristesse agit chez les êtres humains

L’histoire est basée sur l’évêque d’Aquila qui découvre que sa bien-aimée Isabeau (Michelle Pfeiffer) est amoureuse d’Etienne (Rutger Hauer).

La mort de l’acteur Rutger Hauer ( le 19 juillet 2019 ) m’a amené à revoir cette œuvre, après de nombreuses années, un classique de ma génération.

Mon souvenir le plus fort, à part, bien sûr, le visage passionné de Michelle Pfeiffer au sommet de sa beauté, a été une ligne de dialogue qu’elle défend dans la scène où elle est prise blessée (toujours comme un faucon), un sentiment que j’ai identifié à l’ époque comme du harcèlement à l’école, après qu’on lui ait posé une question, Isabeau répond, « Je suis de la tristesse. »

Le premier impact sensoriel est dû au beau contraste entre la période historique dépeinte, une fantaisie médiévale juvénile, et la bande-son moderniste qui amalgamait orchestre et synthétiseurs, composée par Andrew Powell, une pop des années 80 de très grande qualité, mais il y a aussi de belles touches humoristiques du réalisateur Richard Donner.

Certaines évidentes, d’autres subtiles, comme la pierre en forme de cœur que le jeune Phillipe (Matthew Broderick) vole pour s’évader de prison, une manière poétique de montrer au spectateur, avant même d’introduire le personnage, que lui, bien qu’étant un voleur, n’est pas un mauvaise personne.

L’histoire est basée sur l’évêque d’Aquila qui découvre que sa bien-aimée Isabeau (Michelle Pfeiffer) est amoureuse d’Etienne (Rutger Hauer).

Jaloux, l’évêque décide de jeter une malédiction sur le couple, dans lequel le jour Isabeau se transforme en faucon et la nuit le chevalier prend la forme d’un loup.

Ainsi, le couple ne peut se donner l’un à l’autre, toujours ensemble, mais éternellement séparé.

La plus belle séquence reste très émouvante est le moment où l’on assiste au laps de temps fragile dans lequel le sort permet au couple de précieuses secondes ensemble en tant qu’humains.

Le fidèle ami Philippe, au loin, les larmes coulant sur son visage, dans une profonde tristesse, comprend pour la première fois l’envie que, peu avant, Etienne a avoué.

Toutes les images / Pixabay

Les effets visuels sont datés, mais très efficaces, soulignant l’impossibilité du toucher des mains tant désiré.

Le jeu d’acteur inspiré de Hauer, son cri guttural de douleur, de forte tristesse, la musique élégante, la photographie toujours forte du maître Vittorio Storaro, tout concourt à livrer l’une des plus belles scènes de symbologie et d’exécution du cinéma des années 80.

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Publié par Laurent tourelle

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