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Le directeur des cérémonies d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris dément l’idée selon laquelle il se serait moqué de « La Cène »

Les cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques attirent des millions de spectateurs à travers le monde, et celle de cette année à Paris n’a pas fait exception. Inédit cette fois-ci, l’événement s’est déroulé sur la Seine plutôt que dans un stade. Parmi les moments marquants figuraient un bateau à moteur rempli de champions olympiques et le retour sur scène de Céline Dion. Cependant, une partie de la cérémonie de quatre heures, dédiée à l’histoire et à la culture françaises, a suscité la controverse.

Vers la fin de la cérémonie, lors de la section intitulée « Festivité », des artistes et danseurs drag ont entouré une grande table de banquet. Celle-ci a d’abord servi de piste de danse pour des mannequins de tous âges et de tous genres avant de se transformer en une fête animée.

Bien que les organisateurs des Jeux olympiques aient présenté leurs excuses, affirmant : « Si des personnes ont été offensées, nous sommes bien sûr vraiment désolés », ils n’ont pas évoqué de lien avec La Cène.

Le directeur artistique Thomas Jolly a été encore plus précis dans ses déclarations, précisant : « Mon intention était d’envoyer un message d’amour et d’inclusion, sans aucune notion de division. »

Jolly a également réfuté l’idée que la scène controversée ait été inspirée par La Cène. « Ce n’est pas moi qui l’ai inspirée, et cela devrait être assez évident. Nous voyons Dionysos apparaître sur la table. Pourquoi est-il là ? Avant tout, parce qu’il est le dieu de la fête dans la mythologie grecque, et cette partie de la cérémonie s’intitulait « Festivité » », a-t-il expliqué.

« Dionysos est aussi le dieu du vin, qui est l’un des trésors de la France, et il est le père de Séquana, la déesse de la Seine, » a-t-il ajouté. « L’idée était de représenter une grande fête païenne, liée aux dieux de l’Olympe, et donc aux Jeux olympiques. »Au centre de la table, la DJ et militante LGBTQ+ Barbara Butch se tenait les bras ouverts en forme de cœur, symbolisant le thème de « l’amour » de la cérémonie. À un moment donné, l’artiste français Philippe Katerine, peint en bleu, est apparu allongé sur la table, incarnant Dionysos, le dieu grec du vin.

Beaucoup ont noté que le style de la scène évoquait davantage celui de La Fête des Dieux, un tableau du XVIIe siècle de l’artiste hollandais Jan Harmensz van Biljert, ce qui semble logique étant donné les origines des Jeux olympiques.

Bien que le message d’inclusion de Jolly n’ait pas convaincu tout le monde, un sondage récent indique que l’opinion publique française est plutôt favorable. Selon une enquête publiée le 28 juillet par les organisateurs parisiens, 86 % des Français ont jugé les cérémonies réussies.

Bien que certains aient été scandalisés par une scène de la cérémonie d’ouverture qu’ils ont perçue comme une parodie de La Cène, il s’avère que la scène était en réalité une interprétation d’un banquet avec les dieux grecs.

Thomas Jolly, le directeur artistique des cérémonies, a affirmé : « Mon intention était de transmettre un message d’amour et d’inclusion. »

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Publié par Laurent tourelle

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