in

Des négatifs sur verre restaurés montrent la vie quotidienne dans la Nouvelle-Angleterre du XIXe siècle

Nouvelle-Angleterre du XIXe siècle

En 2019, Terri Cappucci, photographe documentaire et spécialiste de la préservation des photographies, a fait une découverte exceptionnelle. Un collègue lui a fait part de l’existence d’une vaste collection de négatifs sur plaque de verre que le propriétaire actuel cherchait à se défaire, ne pouvant pas les conserver. Grâce à sa longue expérience dans la création de photographies du XIXe siècle utilisant le procédé du collodion sur plaque humide, Cappucci s’est révélée être la personne idéale pour prendre en charge cette collection.

Explorant les quelque 4 000 négatifs sur verre, capturés avec des appareils photo grand et moyen format et datant des années 1860 aux années 1930, Cappucci a été transportée dans le XIXe siècle. Ces images, prises par différents photographes, offrent une immersion fascinante dans le passé. Il est notable que les photographies semblent toutes provenir de la même région du Massachusetts, d’où est originaire Cappucci, créant ainsi un lien particulier avec le travail.

Elle a entrepris la restauration et la numérisation des images, un sujet qui la passionne profondément depuis qu’une inondation a détruit 20 ans de son propre travail photographique dans son studio à domicile. Regrettant de ne pas avoir numérisé et archivé ses propres négatifs, elle a décidé de prendre soin de cette collection, lançant une collecte de fonds pour acquérir le matériel nécessaire.

Nouvelle-Angleterre du XIXe siècle

Ensuite, avec amour, elle a entrepris la restauration de l’œuvre, dont une grande partie était dans un état délabré. Elle a également créé un site Web et une page Facebook populaires intitulés « Somebody Photographed This » pour partager les résultats de ce projet inspirant.

Afin de garantir la préservation et le bon entretien de la collection, Cappucci a récemment fait don des négatifs sur plaque de verre aux bibliothèques UMass Amherst. Connaissant la sélectivité de l’université dans ses acquisitions et étant une ancienne élève, Cappucci était assurée que son travail serait entre de bonnes mains.

Les numérisations de Cappucci seront bientôt accessibles via la base de données Credo de l’université, qui abrite des documents d’archives numérisés, et elles poursuivront le minutieux travail de catalogage, préservation et numérisation amorcé par Cappucci.

Nouvelle-Angleterre du XIXe siècle

Pour Cappucci, la visibilité accrue du projet suscite l’espoir que les gens reconnaîtront la valeur de l’imagerie historique. Elle souhaite également sensibiliser d’autres détenteurs de telles collections à leur importance.

« Les négatifs sur plaque de verre ne devraient jamais rester relégués dans des boîtes dans les greniers ou les sous-sols des particuliers », partage-t-elle. « Trouvez quelqu’un qui saura leur accorder le traitement qu’ils méritent et assurez-vous qu’ils seront préservés dans un lieu où ils pourront être partagés avec le monde. Je reste ouverte à la réception d’autres collections, car j’en reçois également de différentes régions du monde. Si vous êtes disposé à me les envoyer, je suis prête à leur offrir le traitement qu’ils méritent ».

Pour ceux qui souhaitent soutenir le projet et contribuer financièrement à la poursuite des travaux sur la collection, Cappucci a relancé sa campagne de financement participatif sur GoFundMe .

Nouvelle-Angleterre du XIXe siècle
Nouvelle-Angleterre du XIXe siècle

Terri Cappucci : Site Web | Youtube

Publié par Laurent tourelle

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les dinosaures existeraient encore sur d’autres planètes, disent des scientifiques

Quelle est la différence entre Homo Sapiens et Néandertaliens ?