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Le corail et la vie végétale réalisés avec des objets jetés dans les sculptures post-apocalyptiques de Stéphanie Kilgast

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L’artiste française Stéphanie Kilgast envisage un monde post-apocalyptique vibrant envahi par le corail, les champignons et la mousse luxuriante. 

À l’aide d’objets bon marché et de récipients jetables qui ont tendance perdre leur fonction d’origine en tant que base, Kilgast crée des assemblages d’argile peinte qui regorgent de couleurs et de textures fantastiques : des champignons poussent d’un tube de peinture vide, des créatures marines enveloppent une boîte de conserve écrasée et de la vie végétale masque une paire d’écouteurs avec des plantes fantaisistes.

Chacune des œuvres oppose l’objet manufacturé durable à la croissance naturelle, imaginant un univers à la fois dépourvu d’humanité et encore entaché par ses habitudes de consommation effrénées. 

« En ce sens, mon travail est joyeux. J’enlève la racine du problème, nous, et laisse toutes les autres espèces grandir sur nos erreurs », partage-t-elle. 

« La nature elle-même est pleine de couleurs vives. C’est intrinsèquement beau, et mon travail est une ode à toutes les espèces vivantes et existantes, (sauf) pour nous. L’espoir meurt en dernier, alors j’espère toujours que mon travail ouvre la discussion, la réflexion et éventuellement le changement.

Actuellement basée à Vannes, en France, Kilgast a des expositions à Comoedia à Brest, en France, à Modern Eden à San Francisco, et trois à la galerie Beinart de Melbourne prévues pour 2022. Elle partage également une grande partie de sa méthode de travail sur YouTube et Instagram .

« Coral Royal » (2019), pâte époxy, acrylique sur boîte de conserve, 14 x 15 x 11 centimètres. Toutes les images © Stéphanie Kilgast

« Quinacridone Magenta » (2021), porcelaine froide, argile époxy, acrylique, fil sur tube de peinture vide, 10 x 7 x 13 centimètres

« Cyltonic » (2018), pâte polymère, acrylique, fil de fer, bidon économisé de produit de nettoyage, 17 x 9 x 19 centimètres

En haut à gauche : « Blue Boletus » (2020), pâte polymère, acrylique, fil de fer sur boîte de conserve, 25 x 14 x 10 centimètres. En haut à droite : « Serene » (2020), pâte époxy, pâte polymère, acrylique, fil sur bouteille plastique acrylique vide, 25 x 12 x 17 centimètres. En bas à gauche : « Yellow Exploration (Octopus) » (2020), pâte époxy, pâte polymère, acryliques sur bouteille en plastique acrylique vide, 32 x 16 x 15 centimètres et « Blue Bottle (Coral Reef) » (2020), pâte époxy, polymère argile, acrylique sur bouteille en plastique acrylique vide, 35 x 15 x 11 centimètres. En bas à droite : « Mojito » (2019), poxy clay, pâte polymère, acrylique sur boîte de conserve, 17 x 17 x 7 centimètres

« Losing My Song Culture » (2021), argile époxy, argile séchée à l’air, porcelaine froide, papier, aquarelle, acrylique, sur casque cassé, 28 x 18 x 17 centimètres

Détail de « Blue Bottle (Coral Reef) » (2020), pâte époxy, pâte polymère, acryliques sur bouteille en plastique acrylique vide, 35 x 15 x 11 centimètres

« Mother (Elephants) » (2019), pâte époxy, pâte polymère, acrylique, fil de fer, cantine en plastique épargnée, 17 x 14 x 26 centimètres

Publié par Laurent tourelle

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